• Dès le lendemain de notre arrivée pédestre à Brest, la mer, comme pour nous narguer, s'était calmée...

    Le Ky Dour, lui, se reposait toujours à Châteaulin... jusqu'à lundi, jour où son équipage n'a eu aucun mal à trouver quelques randonneurs volontaires pour embarquer et ramener le vieux grément au port de Brest, avec juste quelques jours de retard !

    C'est donc sous un grand ciel bleu que le voilier a enfin pu écrire la dernière page de ce beau carnet de voyage...

    Le Ky Dour à flots

    Un carnet plein de découvertes naturalistes et de rencontres humaines.

    Ky Dour

    l'Equipage du Ky Dour

    Un grand merci à Gérard et Xavier Rozec ainsi que leurs collègues marins.

    Et puisqu'on en est aux remerciements, un grand merci à tous les bénévoles qui nous ont aidés à encadrer les 21 étapes de la randonnée, à réaliser toutes ces animations... Un grand merci aussi à tous les participants, randonneurs passionnés ou public de nos animations. Et puis bien sûr un grand merci à tous nos partenaires sans qui cette aventure n'aurait pas pu se réaliser...

    Point d'orgue du Chemin de Ky Dour

    Et puis, l'aventure continue avec vous tous ! A vous de partir sur la piste des mammifères sauvages de Bretagne, pour noircir, cette fois, non pas les pages d'un carnet de voyage, mais les cartes de l'Atlas des Mammifères terrestres de Bretagne !

    Alors rendez-vous sur http://www.gmb.asso.fr/Atlas.html


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  • Depuis un an, nos valeureux naturalistes s'attendaient à une arrivée triomphale en vieux grément au port de plaisance de Brest... Le Ki-Dour et les deux autres bateaux s'apprêtaient donc à fendre les flots de la rade de Brest pour la biodiversité... et nous ramener fièrement à Océanopolis. Nos jambes, elles, s'apprêtaient à se reposer...

    Seulement voilà, les marins d'eau douce que nous sommes peut-être n'avaient même pas envisagé l'éventualité que la météo nous empêcherait d'atteindre notre but de la façon espérée... Et il a fallu activer le plan B du fait d'une tempête ! Pour ne pas "mourir pour la biodiversité", nous avons donc repris notre bâton de marcheur.

    C'est ainsi que nous avons organisé une ultime étape de marche, de la chapelle Saint-Jean en Plougastel à Océanopolis, sur le port de Brest. Et finalement, nous avons pu explorer des milieux jamais rencontrés le long du Canal : milieux côtiers, boisements hyper fréquentés remplis d'arbres exotiques, zones urbanisées, bords de route... sans oublier le superbe Rocher de l'Impératrice, célèbre pour l'escalade, et parcouru de nombreuses fissures dont certaines pourraient accueillir des chauves-souris.

    A Océanopolis, l'accueil fut chaleureux : visite du pavillon tempéré commentée par Sami Hassani, suivie d'un pot pour remercier tout le monde. Certains ont prolongé l'aventure par un moules-frites dans un célèbre bar du port.

    Le Ki-Dour, lui, qui avait quand même bravé les éléments, mercredi, pour se ranger au port de Châteaulin sans ses deux compères, devra donc être ramené quand le temps sera plus clément.

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     Cette marche nous a permis de superbes vues (ventées !) sur la rade. Depuis le vieux pont sur l'Elorn, on aperçoit notre but tant espéré : Océanopolis.

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     La blague du blog... (elle est mammalogique, en plus !).

     


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  • Nos randonneurs naturalistes sont à nouveau arrêtés en chemin. Et les voilà en train de mesurer la queue d'un petit mustélidé : eh oui, il s'agit bien d'une belette, et c'est bien la 44ème espèce recensée.

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    S'écarter du chemin de halage permet d'explorer des milieux typiques pour le Campagnol amphibie...

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    Le nez dans le gazon, l'un des participants s'écrie "trouvé !", et est vite rejoint par ceux qui souhaitent faire connaissance avec ce type d'indice. Ainsi, chacun sera capable de reconnaître ce typique "grain de riz". 




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  • Le 12 juillet sur France 3 Iroise

    Le 10 juillet sur ABP

    Le 8 juillet sur Armor TV


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  • Après tous ces jours de marche, les animations, l'organisation à gérer et les opérations de capture qui se terminent à 3 heures du matin, c'est franchement dur de mener l'inventaire nocturne des chauves-souris. Heureusement, des copains "frais" viennent pour nous donner un coup de main ce soir. Nous sommes donc 8 à capturer les chauves-souris ce qui nous permet de faire deux équipes.

    La première se place le long du Canal devant la cavité dite de la Réserve. Cette ardoisière est le premier site protégé par le Groupe Mammalogique Breton en 1988. C'est très certainement l'un des tous premiers sites à chauves-souris protégé en France. En hiver on y observe 6 espèces de chiroptère.



    Le deuxième site de capture est le Puits de Men Gleuz Ar Pont. Cette cavité qui accueille 250 grands rhinolophes en hiver est la propriété du Groupe Mammalogique Breton. Sur la parcelle, nous avons construit en 2003 un abri à chauves-souris dans l'espoir d'y accueillir une colonie de reproduction de Grand rhinolophe.



    A 3 heure du matin, nos espoirs d'observer une quarante cinquième espèce s'envole. Pas de Murin à oreilles échancrées ou de murin de Bechstein. Nous capturons tout de même 20individus : Grand rhinolophe, Barbastelle d'Europe, Pipistrelle commune (dont des jeunes volants), Sérotine commune et Murin de Daubenton.

    Demain nous passons la main à l'équipe suivante. Vite une bonne nuit de sommeil et un repas équilibré!


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